LES MARCHES AUX CHEVAUX
Le Rendez-vous des Voleurs de Vie
Encore aujourd’hui, les marchés aux Chevaux appartiennent à l’époque du Moyen-Age où chaque semaine on pousse et abandonne une centaine d’équidés devant les cruels bouchers dont les condamnés du jour n’ont aucune pitié à attendre...
C’est en ces lieux sinistres que débute toute l’histoire de 100 CHEVAUX SUR L’HERBE .
Chaque semaine , personne ne s’inquiétera des malheureux équidés qui tombent ainsi entre les mains de ces marchands et bouchers avides uniquement de gonfler leurs portefeuilles.
A peine descendus des camions surchargés , les chevaux, les poneys, les ânes connaîtront les pires exemples d’inhumanité. Les mauvais traitements et les faits monstrueux qu’ils subissent participent comme de soi à toute l’ignominie du commerce des chevaux destinés à la boucherie.
Sur ces marchés, les équidés connaîtront et devront endurer les plus épouvantables heures de leur vie. Violents coups de canne, cris , brutalité , mépris et regards dédaigneux auront raison de tous ces malchanceux prisonniers, la plupart à bout de forces exposés comme une vulgaire marchandise.
Sous le coup de ces épreuves, sans eau ni nourriture, les équidés n’ont plus aucun espoir qu’ils soient jeunes ou vieux , en bonne santé ou handicapé : rien ne leur sera épargné et tous sans exception, plongés dans la terreur, seront traités avec la dernière brutalité pour être vendus et livrés aux couteaux des abattoirs.
Violemment séparés les uns des autres, une maman de son poulain, un frère d’ une soeur, deux équidés amis de toujours: ces scènes déchirantes et répétées qui sont bien réelles chaque semaine font la honte d’être des humains.